
Restauration et optimisation
Une restauration peut être nécessaire pour améliorer la fiabilité et les qualités sonores d'un ampli ancien ou pour corriger les défauts de conception d'un ampli plus récent.
Une restauration peut être nécessaire pour améliorer la fiabilité et les qualités sonores d'un ampli ancien ou pour corriger les défauts de conception d'un ampli plus récent.
L'ampli original est un 1959 SLP, réédition du Super Lead. Fabriqué en 1994, le circuit correspond à la version de 1969 mais avec des composants de qualité inférieure.
La plaque de Phénolic est percée avec une perceuse à colonne. Un patron est réalisé sur autocollant transparent pour plus de précision.
Les turrets sont installés à l'aide d'une presse. Le turret board permet l'utilisation de composants de plus grandes dimensions et facilite les interventions (modification ou entretien)
Un par un les composants rejoignent le board puis sont soudés avec une attention particulière. Chaque soudure doit être parfaite et sera testée avant le vernissage final.
Par souci d'esthétique la disposition des composants est celle des amplis fin 60's-début 70's. Les câbles utilisés sont de même diamètre et couleur que les originaux. Tous les composants ont été sélectionnés pour leurs fiabilité et qualité sonore.
Il est souvent plus simple de reparti de zéro, d'autant que le câblage Marshall n'est pas toujours très rigoureux. On en profite pour bien nettoyer toutes les surfaces de contact pour préparer au mieux les prochaines soudures.
Pour plus de fiabilité un fil de plus gros diamètre est utilisé pour les tubes de puissance. Les condensateurs LCR d'origine ont été conservés, après avoir été réformés électriquement.
Les transformateurs sont câblés. Les composants qui ont été conservés ne présentent aucun risque. Les résistances de grille-écran, par exemple, ont été remplacées par des équivalents de puissance supérieure, pour plus de séreinité.
Certains composants sont volontairement surdimensionnés, les masses sont séparées. La restauration touche à sa fin : l'ampli est mis sous tension, les tubes sont installés et réglés.
Mise au point finale. Il faut parfois modifier légèrement le cicruit pour retrouver le son mythique des amplis vintage. Après les derniers tests, les soudures sont vernies pour les protéger de l'oxydation.
Les boutons de potentiomètres usés et abîmés laissent la place à un jeu neuf. L 'ampli est maintenant prêt à rugir ! Après plusieurs heures de rôdage à (très) haut volume, il pourra quitter l'atelier pour retrouver son habitat naturel, la scène !